SYSTÈME CONSTRUCTIF
Technique de construction traditionnelle
Principales étapes et caractéristiques de construction de votre projet de maison.
Cette page est relativement technique, elle est là pour vous aider si vous possédez des bases ou simplement pour satisfaire à votre curiosité technique. C'est notre rôle de vous accompagner et vous n'avez pas besoin de connaitre tous ces éléments.


1) Fondations
Les fondations sont les éléments sur lesquels est appuyée la maison verticalement. Le type de fondation est très dépendant de la nature et de la qualité du sol. Il faut donc veiller à réaliser une bonne étude de sol et structure pour dimensionner les fondations correctement et de manière optimisée au niveau des coûts.
Les semelles filantes font partie des fondations dites « superficielles ». Ces dernières sont constituées de béton armé et coulées au niveau des fouilles à la profondeur du « bon » sol, à savoir le sol présentant la résistance mécanique suffisante pour accueillir les fondations. Une étude structure permettra d’en déterminer les positions et dimensions. Très généralement, ces types de fondations sont situées sous les murs porteurs de périphérie et murs porteurs intérieurs, aussi appelés refends.
Elles constituent en technique de construction traditionnelle la solution la moins coûteuse, mais il faut pour cela que le sol soit de bonne qualité.
Dans certains cas, le sol est de nature peu résistant et il faut donc aller chercher l’assise des fondations plus profondément. On appelle assise l’altimétrie (profondeur) à laquelle seront appuyées les fondations dans le sol. Il nous faut une technique de construction plus adaptée à ce mauvais sol.
À partir d’une certaine profondeur, il devient donc plus pratique et économique de procéder par puits et longrines. On creuse donc des « puits » dans lesquels on coule du béton et qui sont donc remontés à un niveau plus haut, hauteur de la nouvelle assise de notre système de fondation.
On vient ensuite réaliser des massifs en béton armé, qui font l’interface entre les puits, notre assise remontée pour rappel, et les longrines.
Les longrines posées sur ces massifs sont des poutres horizontales structurelles, qui ont pour but de répartir la charge de la superstructure (étymologiquement ce qui est au dessus de la structure) au niveau des puits précédemment réalisés.
C’est une technique de construction plus onéreuse que la semelle filante et demandant du terrassement complémentaire. Cette technique de construction est utilisée en cas de sol à assise plus profonde. Généralement, à partir de 1.50m de profondeur pour atteindre le bon sol, mieux vaut utiliser ce système.
Un radier est une dalle en béton armé de forte épaisseur (25 cm minimum). Le radier est utilisé en fondation sur des sols qui ont des contraintes spécifiques, généralement de résistance hétérogène, ou soumis à des problématiques de remontées d’eau. L’assise peut varier encore une fois en fonction de l’étude de sol.
C’est une solution relativement coûteuse, il convient d’étudier les autres possibilités avant de recourir à cette technique de construction.
Le vide sanitaire n’est pas un système de structure mais un vide créé entre le plancher bas de la maison et le sol naturel. Ce dernier existe quand le complexe de RDC n’est pas appuyé au sol mais relevé de par les fondations. À l’inverse de beaucoup d’idées reçues, il n’est pas forcément mieux de disposer d’un vide sanitaire, ce dernier n’étant qu’une conséquence du système de fondation et technique de construction retenue qui seront utilisés.
2) Structure - Superstructure
On appelle couramment structure tout ce qui est attrait à la structure et situé au dessus du niveau du sol pour la maison. Le véritable mot de cette technique de construction est superstructure, à l’opposition d’infrastructure, qui désigne tout ce qui est en dessous du niveau du sol.
Les procédés les plus populaires de maçonnerie sont soit par utilisation de blocs agglomérés de bétons, plus communément appelés parpaings ou moellons, soit par utilisation de briques. C’est la technique de construction de superstructure la plus populaire.
Dans le premier cas, il s’agit d’empilement avec liant de ciment. Dans le cas de briques, ces dernières sont empilées et une colle spécifique est utilisée en tant que liant.
Dans les deux cas, des renforts verticaux (ou chainages) sont mis en place pour « renforcer » la structure au niveau de points de faiblesse, typiquement les angles et ouvertures. On peut avoir des renforts horizontaux, comme par exemple au niveau des linteaux d’ouvertures. Le linteau est la partie au dessus de l’ouverture permettant de répartir les charges du dessus sur les côtés de l’ouverture.
Le bois va prendre une place de plus en plus importante dans les structures des maisons individuelles. Il est en effet très favorisé dans le cadre de la RE2020 et présente des avantages importants en terme de délais. Le bois est une technique de construction en fort essor.
Plusieurs systèmes bois existent, les plus populaires étant l’ossature bois classique, le poteau poutre ou encore l’assemblage de panneaux CLT. Le choix devra se faire en fonction des impératifs techniques, de délais mais avant tout de prix.
3) Complexe rez-de-chaussée
Sur quoi marchez-vous au RDC de votre maison ? Une dalle simple ? Où est l’isolation ? Comment intégrer un plancher chauffant ? Ci-dessous quelques typologies de systèmes constructifs les plus courants.
Cette technique de construction reste une des plus simple à mettre en œuvre et est aussi une des plus flexible. Le principe étant de couler une dalle désolidarisée des fondations, reposant sur ce que l’on appelle un fond de forme. Ce fond de forme est une surface réglée et compactée, présentant des caractéristiques de tenues minimales prouvées via des tests normés.
Avec cette solution, il est facile de réaliser les incorporations techniques des différents lots en dalles.
L’isolation basse peut être réalisée par dessous ou dessus la dalle. Cette dernière technique de construction est à privilégier car elle permet une pose de carrelage en pose scellée, moins onéreuse au m² sans rien perdre en qualité.
Le plancher poutrelle hourdis est comme son nom l’indique constitué de poutrelles, et de hourdis, de mise en œuvre relativement simple. Une fois les poutrelles et hourdis en place, un ferraillage est mis en place puis une dalle dite de compression est coulée constituant ainsi le plancher. Le dimensionnement du plancher est dépendant de l’étude structure.
Pour un complexe de RDC, l’avantage est que ce type de plancher peut intégrer directement la mise en œuvre de l’isolation de par l’utilisation de hourdis isolant (polystyrène ou tout autre matériel isolant plus vertueux).
C’est une technique de construction beaucoup utilisée pour des planchers intermédiaires de maisons individuelles par sa simplicité de mise en œuvre.
L’idée est comme toujours de choisir la technique de construction la plus adaptée en fonction de vos besoin, de votre utilisation de votre lieu de vie.
Il existe aujourd’hui de nombreux fabricants qui proposent des solutions innovantes de planchers de RDC intégrant divers besoins. Il n’y a pas qu’une seule technique de construction pour répondre à une problématique.
On peut par exemple parler de plancher préfabriqué, où les réservations et incorporations techniques sont déja réalisées en usines, ou bien les planchers chauffants directement intégrés en usine.
Ces réflexions sont à mener en amont du projet car même si elles sont un gain de temps et d’organisation conséquents, les modifications après-coup sont difficiles et donc beaucoup plus coûteuses que dans un procédé plus flexible.
4) Toiture
Super, le gros-œuvre est maintenant terminé, l’étape suivante étant de passer la maison en hors d’eau, et donc de couvrir ce beau projet. Nous vous présentons ci-dessous brièvement les deux procédés de toiture les plus populaires.
Une charpente dite traditionnelle pour une maison individuelle est composée de plusieurs éléments.
Tout d’abord la structure en tant que telle est, sans rentrer dans les détails, composée d’un assemblage de fermettes et chevrons. Il s’agit d’un lexique assez spécifique et complet propre à cette technique de construction. C’est un métier.
Il est à retenir que c’est le système de toiture le plus populaire pour de la maison individuelle. Penser à vérifier le PLU pour les pentes de toits, type et coloris de tuiles.
En terme de préparation, le charpentier fourni en amont des plans de charpentes qui permettent au maçon de prévoir les pignons et arases demandées permettant de recevoir la pose de la charpente.
Pour l’isolation partie haute de la maison avec ce système, cela se passe majoritairement soit par isolants sous rampants, soit par laine soufflée.
Technique de construction plus élaborée, la toiture terrasse est dans la majorité des cas une dalle que l’on vient étancher par dessus, avant de protéger cette étanchéité par des systèmes pouvant être différents.
Une dalle jusque là rien de sorcier. Pour l’isolation, on respect bien l’étude thermique qui en défini la résistance thermique. Pour rappel, plus une résistance thermique est élevée, plus l’isolation est bonne. Ensuite l’étancheur vient protéger cette étanchéité. Pour plus de simplicité de mise en place, c’est ce dernier qui met l’étanchéité sous l’isolation, permettant ainsi réception de support tacite pour l’intervention d’étanchéité. Enfin, comment protéger cette étanchéité ? Les principales protections sont soit par gravillons, soit par végétalisation. Le choix se fera encore une fois selon les prescriptions du PLU et bien sûr le budget.
Ce type de toiture souvent plus onéreux que la charpente traditionnelle permet cependant d’obtenir des lignes plus modernes, voire même d’une surface de terrasse extérieure sympa quand la toiture est considérée accessible.
5) Menuiseries
Nous parlerons ici principalement des menuiseries extérieures, les plus importantes à considérer de par leurs ouvertures et caractéristiques. Petit aparté en fin de listing sur la menuiserie intérieure pour ne pas vous décevoir quand même !
PVC ? Aluminium ? Bois ? Un petit mixte parmi ces trois ?
Et bien cela se décidera avant tout par le PLU. Par exemple au Grand Lyon maintenant, c’est menuiserie Aluminium pour la plupart.
Ensuite et bien ce sont vos gouts esthétiques qui feront le choix.
Et bien sûr le budget. Du PVC restera moins onéreux que l’aluminium qui restera moins onéreux que le bois. Possibilité même de jouer sur de l’hybride intérieur extérieur pour varier les plaisirs. Attention à la technique de construction liée à la mise en place de la menuiserie qui peut sensiblement varier.
Ok la finition n’impacte pas les valeurs techniques de la menuiserie ? Du coup que faut-il regarder ?
Quel est le rôle de la menuiserie extérieure ? Faire rentrer la lumière, pouvoir s’ouvrir, le tout en isolant correctement et en coupant le bruit. Des indicateurs existent et il est bien d’avoir un œil dessus.
Premièrement celui caractérisant l’isolation thermique : Ud ou Uw (door ou window). Plus il est bas, meilleure sera l’isolation. La valeur seuil à respecter se trouvera encore une fois dans votre étude thermique. Notez s’il vous plait qu’une étude thermique vous donne un minimum pour une conformité normative (RT2012 à date d’écriture de ces lignes, RE2020 à compter du 1er janvier 2022), mais que l’on peut aller au delà d’un minimum pour remplir certains objectifs, par exemple au hasard une maison passive….
Ensuite, l’affaiblissement acoustique qui s’exprime tout simplement en décibel. Il ne sera pas le même en plein champs, que proche d’une route, ou encore d’une gare ou d’un aéroport. Une étude acoustique est recommandée dans ce genre de cadres.
L’ouvrant à la française : Ouverture classique vers l’intérieur sur le sens vertical.
L’ouverture coulissante : Comme son nom l’indique, la fenêtre coulisse sur elle-même.
L’ouverture en oscillo-battant : Permet en plus d’une ouverture classique à la française, de faire basculer légèrement l’ouverture sur le sens horizontale (fenêtre entre-ouverte sur la partie haute). La manière d’ouvrir la fenêtre se choisi avec la poignée.
L’ouverture à l’anglaise : Ouverture classique sur axe vertical mais vers l’extérieur.
L’ouverture à soufflet : Ouverture sur axe horizontal à partie basse fixe. On entrebâille la fenêtre sur sa partie haute vers l’extérieur.
L’ouverture à l’italienne : Opposée du soufflet avec partie fixe haute, ouverture vers l’extérieur.
Autant les ouvertures se transposent, autant je n’attends pas forcément de caractère isolant pour la porte intérieure dans la mesure où il n’y a pas besoin de chauffer entre deux volumes de même températures. À considérer tout de même si vous installez spa ou hamam, ou réalisez un zoning de température.
La principale et plus simple caractéristique de la menuiserie intérieure à prendre en compte est sa constitution. Plein ou alvéolaire étant les deux principales. Le prix n’est pas le même mais la perception de qualité en est aussi différente. Une porte pleine donnera une impression de poids et de solidité nettement supérieure.
6) Cloisons - Doublage - Plafond
Ici nous allons aborder la technique de construction en plaques de plâtre, plus couramment appelées Placo. Placo c’est la marque principale de distribution de plaques de plâtre. Un peu comme Frigo est passé dans le langage courant pour les réfrigérateurs. On peut faire pas mal de chose avec des plaques de plâtre…
Comment faire des plafonds dans une maison ?
Déjà, est-il obligatoire de mettre un plafond ? Vous allez en avoir assez de cette réponse mais encore une fois, et bien ça dépend… Imaginez un plafond en un beau béton lissé pour donner un style plus brut, épuré voir industriel, cela fonctionne bien. Mais c’est assez cher en mise en œuvre et cela implique de bien réfléchir en amont à la disposition des éclairages, cheminements des réseaux, etc… Ce n’est pas la technique de construction la plus évolutive mais elle doit être un choix guidé avant tout par l’esthétique.
Passons sur les faux-plafonds.
Le plus courant, c’est le faux plafond en plaque de plâtre. On vient le fixer ou l’accrocher au plancher haut par des suspentes. C’est un métier de professionnels car il faut de l’expérience pour garantir une planéité à toute épreuve. L’avantage de cette solution est de permettre un vide technique entre le plancher et le faux-plafond, ce qui permet le passage des divers réseaux et aussi une certaine évolutivité. Facile de rajouter un luminaire avec cette configuration, beaucoup moins, voire impossible dans certains cas avec une dalle brute.
Nous ne parlerons pas ici de la technique de construction bois mais nous ferons un article complet à ce sujet dans un avenir proche.
Le doublage c’est ce qui se met contre les murs donnant sur l’extérieur, et qui permet l’isolation. Dans une maison, il est beaucoup plus avantageux d’isoler par l’intérieur, donc avec doublage.
Deux principales manières de faire. Dans les deux cas, retenez que l’épaisseur d’un doublage est encore une fois du minimum déterminé par l’étude thermique. ce n’est qu’un minimum, on peut faire mieux selon l’objectif.
Donc, soit on colle le doublage à même le mur et l’on fixe la plaque de plâtre par dessus, soit (et c’est mieux) on fixe des rails supports de plaques de plâtres et l’on dispose de la laine isolante avant de fixer les plaques. Avec cette dernière technique de construction, on peut imaginer la mise en place de matériaux bio-sourcés plus facilement.
Nous allons aborder ici les deux principaux types de cloisons intérieures, ou cloisons de distribution.
Premièrement, les plus abordables mais aussi présentant un certains nombre de défauts, les cloisons placoPan. Il s’agit de deux plaques de plâtre, reliées entre elles par une âme alvéolaire cartonnée, et dont l’épaisseur totale du complexe fait 50mm. Son avantage étant une rapidité de mise en œuvre et sa faible épaisseur. Par contre, ces cloisons étant bien plus légères, ce n’est vraiment pas le mieux niveau acoustique. Notez que pour tout type de cloison, les fabricants mettent à disposition des valeurs d’affaiblissement acoustiques ainsi que pleins d’autres valeurs. Avec notre méthode, on peut faire des simulations acoustiques internes, et choisir le plus adapté en fonction de vos usages (bureaux de travail, chambres, home cinémas, etc…).
Revenons en à nos moutons. Le deuxième type le plus rependu est la cloison de type placostil. Il s’agit cette fois de rails disposés sur le sol et le plafond, et reliés par des montants de largeur variable à écarts variables (selon la hauteur de la cloison). On vient fixer la première plaque sur les rails, disposer de l’isolant qui va se retrouver « coincé » entre les deux plaques, et on ferme le complexe en fixant la deuxième plaque. L’épaisseur totale du complexe est de 72 mm. L’avantage de cette solution étant d’avoir une plus grande flexibilité pour les réseaux techniques et de présenter de meilleures caractéristiques acoustiques, thermiques, et même mécaniques.
Il existe en soit pleins d’autres types de cloisons possibles mais nous vous avons présenté les deux les plus populaires dans le cas d’utilisations dites classiques.
Pour tout cas spécifiques, il faut étudier et choisir le cloisonnement qui vous convient, avec la bonne technique de construction. Par exemple pour de la grande hauteur, du milieu acoustique, avec fort gradient thermique, etc… Autant d’utilisations qui méritent de considérer précisément toutes les solutions dont vous disposez, et encore une fois sans jamais perdre de vue la considération de votre budget.
7) Installations techniques
« Installations techniques », c’est l’ensemble de la maison ça non ? On appelle de manière plus générale les lots techniques tout ce qui se rapporte à l’électricité, la plomberie et le chauffage. Ces installations sont névralgiques et doivent être pensées impérativement avec vos usages, vos modes de vies et vos envies.
Tout d’abord, une petite distinction importante que nous souhaitons vous donner. Connaissez-vous la différence entre le courant fort et le courant faible ? Cela n’est pas lié à la tension ou à l’intensité mais bel et bien à l’utilisation que l’on en fait.
Le courant fort (ou CFO) est toute l’électricité servant à alimenter, à donner de la puissance. Par exemple, vos prises de courant, attentes électriques pour la cuisine, éclairages, petites chargeurs de téléphones, etc… Tout ce qui sert à alimenter.
Le courant faible (ou CFA) est l’électricité servant à transmettre de l’information, de la donnée. Par exemple vos câbles de connexion internet, l’HDMI, mais aussi les courants porteurs.
Les sources et la manière de les déployer sont relativement différentes. Rentrons donc dans le vif du sujet.
Le courant fort de votre maison vient avant tout de vote compteur Linky (plus de choix possible) avant de rentrer dans ce que l’on appelle un tableau de distribution. C’est ici que vous trouverez tous les départs et leurs protections pour les circuits de votre maison. Les circuits de prises ne sont pas les même que ceux de votre éclairage. Les circuits de votre cuisine ne sont pas les mêmes que ceux de votre chambre à coucher. C’est très réglementé et vous avez de toute façon accès à votre schéma électrique qui répertorie tous les circuits et ce qu’ils alimentent. Je ne rentre pas dans le détail technique des câbles, dérivations et raccordements car c’est vaste mais cela fera certainement l’objet d’un article à venir pour les intéressés. N’hésitez pas à le demander pour la newsletter si vous souhaitez !
Le point de départ du courant faible, c’est votre fibre, ou cuivre. C’est dans tous les cas l’attente mise à disposition par le fournisseur sur lequel vous branchez votre box internet. Et c’est là qu’il faut bien étudier. Pensez à tous les emplacements auxquels vous souhaitez pouvoir vous brancher, imaginez les fonctionnalités que vous souhaitez dès le départ ou que vous envisagerez plus tard parce que tirer les câbles à la construction, c’est quand même bien plus pratique et moins cher que de le faire des années plus tard. Des commandes centralisées, de la sécurité, du home cinéma, du son relié et commandable dans toutes vos pièces, etc… Tous ces éléments sont à anticiper afin de tirer le bon réseau de câbles, car une fois les cloisons fermées et peintes, ce n’est plus la même. C’est un domaine sur lequel nous sommes particulièrement à même de vous conseiller et orienter, donc n’hésitez pas à laisser libre cours à votre imagination et envies quand vous nous sollicitez !
Ce qui est fabuleux avec les lots techniques, c’est que les architectures restent plutôt semblables.
Nous n’avons plus un tableau électrique comme point de départ, mais un compteur d’eau. Nous n’avons plus de câbles, mais des tuyaux. Cependant l’architecture est semblable.
Il y a un point de départ pour l’eau froide, un pour l’eau chaude (le système de génération de chaleur) et on relie le tout aux différents points qui en ont besoin. Éviers, cuisines, douches, etc… Idem, besoin de bien identifier les terminaux en amont pour dimensionnement de la source chaude. Bien penser les cheminements pour plus de fluidité dans la construction. etc… La clé comme pour tout le reste, c’est l’anticipation.
Idem, ne rentrons pas dans les détails techniques qui sont très vastes et feront l’objet d’articles ciblés. N’hésitez pas à les demander dans les newsletter !
Comment chauffer une maison ? Vaste question et plusieurs réponses, mais plus pour longtemps avec l’arrivée de la RE2020.
Tout d’abord l’électricité, c’est bien onéreux et pas forcément le meilleur écologiquement parlant. C’est un système de chauffage à privilégier seulement pour de l’appoint, par exemple pour du sèche serviette.
L’eau chaude, qui est le principal, que l’on fait ensuite passer dans des diffuseurs (radiateurs, planchers chauffants, etc…). Nous ferons un article sur les types de diffuseurs, leurs avantages et inconvénients. L’important à étudier étant les sources de chauffage.
La chaudière gaz, aujourd’hui la plus courante, va disparaitre de la construction neuve avec l’arrivée de la RE2020 dans son état actuel. Le principe étant de bruler du gaz pour chauffer l’eau que l’on envoi ensuite dans un ballon ECS pour le stockage avant utilisation.
Les Pompes à chaleurs, ou PAC, sont les grandes gagnantes de la RE2020 qui entre en application début 2022. Mais quel est le principe de fonctionnement d’une PAC ? Très succinctement, l’idée étant de prélever dans l’environnement (air, eau ou sol) la chaleur via un circuit primaire et de la redistribuer au circuit secondaire, intérieure pour diffusion. Une PAC est alimentée en électricité pour son bon fonctionnement. Il existe plusieurs types de PAC et un article est en cours de réalisation pour vous aider à vous y retrouver. En attendant sa publication, n’hésitez pas à nous contacter pour des infos.
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